Amaryllis, étudiante grecque en ressources humaines
et membre du Club International des Jeunes à Paris

Amaryllis, étudiante grecque en master de ressources humaines

 "Le Club pense aux étrangers, les étrangers penseront toujours au Club".

Amaryllis est une jeune grecque passionnée par la France et la culture francaise. Ayant effectué de nombreux déplacements au sein de ce pays, elle arriva , il y a quelques mois, à Paris dans l'optique de faire un stage.
Cependant, elle rencontra quelques difficultés dans ses premiers jours au sein de cette vaste ville.Elle se sentit parfois seule et débousolée.
Débrouillarde et curieuse, elle découvrit sur Internet le nom d'une certaine association culturelle...

Rencontre avec une fille qui ne baissera jamais les bras!!.

Pourquoi as-tu fait le choix de venir à Paris ?

Je faisais mes études à Lyon et il me fallait trouver un stage pour valider mon année. Au dernier moment, j’ai été prise à Paris où il était plus facile, pour moi, de trouver un stage correspondant à mon profil international et en plus, à Paris il y a de nombreuses compagnies internationales. Du coup, en avril, j’ai déménagé pour la 3 ème fois en France : après mon année Erasmus à Toulouse et ma dernière année à Lyon, Paris est devenue la destination pour travailler…

Et tu n’as pas eu de problèmes d’intégration lors de ton arrivée ?

Dans mon stage, je n’avais aucun problème : les gens avec qui je travaillais étaient super sympa, ils m’ont bien encadrée dans mes débuts, ils m’ont soutenue, surtout ma responsable.

De ce coté, aucun problème.

Pourtant, dans ma vie sociale, ce n’était pas la même chose. J’avais des amis à Lyon et avec mon stage et ma nouvelle vie, je ne les revoyais plus. Aussi, l’intégration n’est pas la même en tant que stagiaire ou en tant qu’étudiante ; il va de soi qu’il est plus simple lorsque l’on est étudiante. Du coup, je n’avais pas beaucoup d’amis à Paris et je ne connaissais pas vraiment de jeunes. Dans mon stage, la plupart de mes collègues avaient 40 ans donc il y avait un léger décalage…

 

Alors, un jour, je suis allée sur Google et j’ai tapé trois mots : « association étudiante Paris » et je suis tombée sur le CIJP. Je suis allée sur le site Internet de cette association et j’ai survolé le programme.

Au début, je n’étais pas sûre de vouloir m’y inscrire car c’était bientôt la fin de l’année (Amaryllis est arrivée en avril) et je me disais que les jeunes vont bientôt partir en vacances ou vont attendre la rentrée pour s’inscrire. Alors pour avoir plus d’informations, je suis allée directement au Club et j’ai été très bien accueillie par les bénévoles qui m’ont expliqué le fonctionnement du Club et ses objectifs. J’ai adhéré tout de suite.

Quelles sont les activités dans lesquelles tu as participé ?

Ma première activité avec le CIJP était l’excursion aux châteaux de la Loire et j’ai eu de la chance d’y participer : j’étais sur la liste d’attente et une personne a désisté la veille de l’excursion donc j’ai pris sa place. Mon but était de découvrir des nouvelles personnes mais aussi des régions françaises. Ce voyage a été un excellent moyen afin de rencontrer des gens et j’ai gardé de très bons contacts. Puis j’ai participé à l’excursion au Mont Saint Michel et de Saint Malo et enfin la visite à Giverny et Auvers-sur-Oise.

Mise à part les excursions, j’ai participé à diverses activités : la visite théâtralisée «  pour le meilleur et pour l’empire », la soirée découverte de la Bourgogne, le pique nique au bois de Boulogne, la pièce de théâtre canadienne « tu m’aimes-tu ? », le concert classique et le pique-nique pour l’inauguration de Paris Plage, et surtout les ateliers franco-anglais.

Au final, je me suis rendue compte que l’association est en faite une miniature de la vie. Mais surtout, j’ai appris que les amis, on en perd, on en gagne. Je sais qu’il y a beaucoup de personnes que je ne reverrais plus alors je veux garder un maximum de bons souvenirs .C’est pour ces raisons que je continuerais avec le Club jusqu'à mon dernier jour à Paris.

Conseillerais-tu à tes amis de venir s’inscrire au Club ?

Je leur conseillerai et je le fais même aujourd’hui : j’ai parlé à des gens du Club et ils se sont inscrits rapidement. En général, je trouve que chacun –surtout un étranger qui quitte son pays- doit faire l’effort d’aller vers les gens et de ne pas attendre que ça soit eux qui viennent vers nous .Si tu n’es pas ouvert d’esprit, ton insertion risque d’être beaucoup plus longue et problématique.

Aussi, le Club, par l’intermédiaire des ateliers de conversations, m’a permis d’améliorer mon français et je sens les progrès que j’ai pu faire au fur et à mesure des mois.

Même si le Club sera fermé en aout, je garderais quand même un contact avec un bon nombre de ses membres. D’ailleurs, grâce au Club, certains membres ont crée sur un groupe d’activités estivales sur Facebook et c’est une manière à nous de prendre le relais du Club pendant les vacances.

 

Le Club pense aux étrangers, les étrangers penseront toujours au Club.

Propos recueillis par Daniel Bhunjun


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