
Perrette et le pot au lait, Jean-Honoré Fragonard

Portraits d'enfants, Jean-Baptiste Greuze

Autoportrait au jabot de dentelle, Maurice Quentin de La Tour
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Jean-Honoré Fragonard
Jean-Honoré Fragonard a marqué son époque, il était même considéré comme le peintre de la frivolité et du rococo. Ses oeuvres témoignent de l'évolution complexe de la peinture au siècle des Lumières. Au musée, est exposé le tableau Perrette et le pot au lait. C'est bien sûr l'illustration d'une des plus célèbres Fable de La Fontaine. Perrette, la laitiére, son pot sur la tête, part vendre son lait. En plein dans ses rêveries, elle trébuche et le liquide se répand sur le sol. Le moment représenté est l’instant suivant la chute de la jeune fille et de son pot. Ce qui est très intérresant dans ce tableau c'est l ’idée de Fragonard, qui consiste à superposer au lait répandu la fumée blanche des illusions perdues de Perrette.
"Elise est vraiment très intéressante Elle est agréable et a toujours le sourire! Je trouve qu'elle est très pédagogue car elle tient vraiment compte de tout le monde. Et sans cette visite je ne serais jamais venu dans ce musée!" glisse Xavier, étudiant Français, entre deux salles.
Jean-Baptiste Greuze
Le groupe passe dans une autre salle où tout le monde peut admirer pl usieurs tableaux de Jean-Baptiste Greuze, célèbre peintre et sculpteur français du XVIIIéme siècle. Ses toiles furent très appréciées et c'était même l'artiste contemporain préféré de Diderot. Nous retrouvons deux portraits d'enfants. Nous retrouvons au musée deux portraits d'enfants. Il est important de savoir qu'vant le XVIIIème siècle, aucun enfant n'était jamais représenté dans les peintures. Ainsi, Greuze est l'un des premiers à esquisser des visages d'enfants. Nous avons l'impression que l'artiste a su emprisonner dans la toile le regard curieux, doux mais affirmé de ces jeunes garçons. Stanislas, étudiant Français aime beaucoup la démarche du peintre: "Je trouve que c'est très impressionant, on dirait presque une photographie. C'est comme si nous étions regardé par l'enfant. Et j'apprécie le style novateur de Greuze, qui à cette époque va donner une dignité à l'enfant".
Le Pastel
Nous passons encore dans une nouvelle salle pour apprécier une autre technique : le pastel. Nous découvrons que, par la pression d'un bâtonnet, composé de poudre de couleur agglomérée, sur une feuille de papier, le pastelliste obtient deux résultats. Soit un dessin, s'il frotte le bâtonnet sur le support, soit une peinture, dans la mesure où il en imite l'effet en recouvrant entièrement le support. Cette technique est très appréciée à l'époque. Nous retrouvons deux grands noms du pastel: Maurice Quentin de La Tour et Jean-Baptiste Perroneau.
"J'aime bien le pastel, c’est vraiment une technique à part, vraiment particulière." Commente Marie, étudiante Suisse.
Maurice Quentin de La Tour qui est le protégé de la marquise de Pompadour, sublime toujours ses modèles et va leur donner vie à travers son tableau. "Je trouve vraiment que ça embellit les visages, c’est un peu le Photoshop de l’époque !" Plaisante Xavier. D'un autre côté, Elise nous parle de Jean-Baptiste Perronneau, qui est le rival de Quentin de La Tour, mais qui s'adresse à une clientèle différente, composée essentiellement de bourgeois. Ses tableaux paraissent plus "fade" et donne parfois une impression d'inachevé.
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