Jalal, étudiant syrien
et membre du Club International des Jeunes à Paris

Jalal, 26 ans
étudiant en gestion et salarié à mi-temps.

 «Chaque membre du Club apporte sa culture, son histoire et son domaine de connaissance»

Jalal arrive au rendez-vous le sourire aux lèvres. Il vient de recevoir le feu vert de la délégation générale du Québec pour aller s’y installer à la rentrée prochaine. Son passage en France ne se prolongera donc pas pour ce jeune homme de belle allure, arrivé il y a deux ans dans la capitale. L’heure n’est pas encore au départ et Jalal compte bien profiter de la vie parisienne cette année. Rencontre avec un optimiste originaire du Moyen-Orient, de passage en France et dont l'avenir s'écrit outre Atlantique.

 Que connaissais-tu de la France avant de t’y installer ?

Ma tante est française, elle vit en banlieue parisienne. Petit, elle me parlait de la France et m’en a donné une certaine idée. Mon père également me racontait ses voyages dans l’Hexagone. Moi, j’avais une attirance pour l’Occident. Je suis venu en visite à Paris pour un mois en 2001 pour prendre des cours de langue.

Qu’est ce que tu as pensé des Français au premier abord ?

Ils ont besoin d’un peu de temps avant de venir te parler. Une fois, un Français est venu vers moi. Il a été très accueillant. Je me suis alors dit que je m’étais fait des idées sur les Français. J’ai appris ensuite qu’il était franco-uruguayen ! Beaucoup de parisiens semblent avoir déjà leur groupe d’amis et ne souhaitent pas forcément faire de nouvelles connaissances. C’est sûrement pour cela que le contact n’est pas évident.

Es-tu allé vers la communauté syrienne à Paris ?

Je ne voulais pas me replier sur une communauté. C’est vrai que cela aurait été plus facile pour connaître du monde sur Paris, mais je voulais rencontrer des gens nouveaux et me perfectionner en français.

 

 

 

 

 

C’est à ce moment là que tu as connu le Club International ?

J’ai découvert l’association en surfant sur Internet en février dernier. Le Club a organisé une sortie au cinéma. Je me suis rapidement fait un groupe d’amis : des allemands, polonais, américains, ukrainiens.

Comment se passent tes rapports avec eux ?

Nous nous sommes connus au cours des excursions organisées par le Club. Nous avons participé à la sortie au Mont Saint-Michel et nous avons visité les Châteaux de la Loire. Ce sont de très bonnes occasions de parler français entre nous. Parfois en anglais aussi, je l’avoue (rires). Chacun a sa culture, son histoire et son domaine de connaissances. Le Club est une occasion d’échanger, de partager. J’ai même trouvé mon job grâce à un membre de l’association !

Participes- tu à d’autres activités dispensées par le Club International ?

J’ai aussi assisté aux soirées « découverte d’un pays ». J’en sais maintenant un peu plus sur l’Italie, le Brésil et l’Irlande. Je participe également aux ateliers de conversation franco-anglais.

Avant de partir pour l’atelier de conversation franco-anglais, aurais-tu un conseil à donner aux étrangers qui arrivent sur Paris ?

L’ouverture d’esprit est primordiale. Il est important de se tenir au courant, de s’informer de l’actualité, de connaître ce qui intéresse les Français pour pouvoir participer aux conversations.



Propos recueillis par
Guillaume THECHI







 
 

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